L’Iran est un pays où le statut des femmes est très particulier. En effet, alors que la loi islamique semble sévère, elle l’est encore plus pour les femmes iraniennes. Pour mettre fin à ces interdictions à la fois insolites et absurdes, voici un aperçu sur le programme de Maryam Radjavi pour l’Iran de demain.
L’égalité et la liberté des femmes dans l’Iran de demain
Selon le Conseil national de la Résistance iranienne, l’égalité des femmes dans l’Iran de demain est perçue comme suit. Pour offrir un meilleur avenir à ces femmes iraniennes, elles auront le droit égal de jouir de tous les droits humains et les libertés fondamentales. Elles devront aussi bénéficier des mêmes droits que les hommes que ce soit sur le plan économique ou social, et indépendamment de leur appartenance religieuse, ethnique, etc. Dans ce cadre Maryam Radjavi, Présidente de la Résistance iranienne, veut lutter contre les formes de discrimination à l’égard des femmes.
En effet, toute forme de discrimination envers la population féminine en Iran devra être abolie. Par ailleurs, ces femmes se doivent d’être libres de choisir leur lieu de résidence, d’éducation et de profession. Aussi, elles devront être en mesure de voyager librement, d’avoir le droit de choisir librement leurs tenues vestimentaires et leur conjoint. Aucune disposition ne devrait les interdire de quitter le pays, d’obtenir la nationalité étrangère, de divorcer, d’obtenir la garde et la tutelle de leurs enfants ou encore de donner leur nationalité à leurs progénitures. Les facteurs comme la croyance en une religion ou une foi spécifique ne devront pas les empêcher d’accéder à des possibilités d’emploi ou de ressources judiciaires et éducatives. L’élimination de la violence à l’égard des femmes fait également partie du projet de Madame Radjavi. Il est grand temps de modifier la condition des femmes en Iran et de mettre fin à de nombreuses souffrances portées à leur égard.
Leur participation active dans la direction politique
Tout comme les hommes, les femmes en Iran devront pouvoir participer à l’exécution et à la formulation de la politique gouvernementale. Elles devront aussi avoir la possibilité d’occuper des emplois publics et d’exercer toutes les fonctions publiques à tous les niveaux de direction. Concrètement, il est de leur droit de bénéficier en particulier d’une participation égale à la direction politique de leur pays. De ce fait, le gouvernement se doit de nommer des femmes pour au moins la moitié des postes disponibles afin d’éviter toute inégalité.
Quant aux partis politiques, ils seront tenus de désigner des femmes pour au moins la moitié des candidats aux élections législatives. Si des lois relatent des interdictions ou des limitations relatives aux femmes qui occupent des postes gouvernementaux ou de hauts postes juridiques et judiciaires, celles-ci devront être abrogées.
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